Le Corps
Le Visage
Cryolipolyse
Enfin une technologie qui fait fondre les bourrelets de graisse !
Une nouvelle technologie
En 2011, la plupart des techniques de lipolyse (destruction des cellules graisseuse par laser,
ultrasons, infrarouges, radiofréquence, injections) ont été interdites, car suspectées d’être dangereuses pour la santé.
Une nouvelle technologie provenant des États-Unis, est apparue : la “cryolipolyse” c’est en fait l’application médicale, d’un phénomène chimique de déplacement de chaleur en présence
d’un courant électrique (l’effet Peltier), découvert en 1834 par le physicien Français Jean-Charles Peltier. Elle a été agréé par la Food and Drug Administration (FDA) et pour cela de nombreuses études et tests ont été nécessaires avant de valider la méthode. En une séance, voire deux, elle fait fondre les bourrelets localisés, résistants et disgracieux. Avec un résultat durable.
En quoi consiste la cryolipolyse ?
Il s’agit d’une technologie basée sur le constat que les cellules graisseuses (adipocytes) sont sensibles au froid : cryolipolyse veut dire littéralement destruction de la graisse par le froid.
Elle s’effectue grâce à un appareil qui expose la zone concernée à un refroidissement extrême durant une heure, la température descend à 8° en dessous de zéro, contrôlée en continu par l’appareil.
Les cellules graisseuses seront détruites et éliminées progressivement dans les semaines qui suivent.
Comment ça se passe ?
Une première consultation, indispensable, permet de poser l’indication, en évaluant la ou les zones
à traiter. Le jour du traitement : photos et prise de mesures sont effectuées, ce qui permettra ensuite de comparer les résultats. Ensuite application d’un tissu recouvert d’un gel de protection pour protéger la peau et favoriser la diffusion du froid. On positionne ensuite l’applicateur qui épouse la zone à traiter. Celle-ci est aspirée et le froid est déclenché. La séance dure une heure par zone traitée.
Nous avons choisi une technologie française qui permet de traiter deux zones en même temps, par exemple les poignées d’amour. Il est tout à fait possible de traiter une à deux autres zones avec une heure supplémentaire, mais nous ne faisons jamais plus de deux heures de traitement pendant la même séance. Non pas qu’il y ait une contre-indication mais parce qu’après, c’est trop long pour le confort de la patiente (patient).
Est-ce douloureux ?
Pendant les premières minutes, la sensation de traction peut être inconfortable, puis le froid s’installe
et on ne sent plus rien, car le froid anesthésie la zone de traitement.
Après le traitement ?
La peau est rouge et gelée. Il faut la masser immédiatement, ce qui est un peu désagréable, mais très vite, en quelques minutes, cette sensation disparait et la peau reprend son aspect normal. Elle peut quelquefois présenter de légères ecchymoses.
Il est possible de reprendre une activité tout à fait normale à la fin de la séance.
Conserver la plénitude de ses
capacités physiques et intellectuelles
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Epigénétique
Épigénétique
L'acide désoxyribonucléique (ADN) est le support de l'hérédité.
L’ADN est enroulé en une double hélice, repliée sur elle-même sous la forme de chromosomes,
dans le noyau de la cellule.
Dans le noyau de chaque cellule humaine, l'ADN est organisé en 23 paires de chromosomes.
Les chromosomes sont constitués de 20 000 à 30 000 gènes, toujours situés aux mêmes endroits les uns par rapport aux autres sur les chromosomes. Ce sont des petits morceaux d'ADN qui correspondent chacun à une information génétique spécifique.
À l'exception des vrais jumeaux, personne ne dispose du même génome.
Mais cette génétique statique ne permet pas de tout expliquer, il doit exister un chainon manquant !
Ainsi l’étude des indiens Pimas d’Arizona a montré que l’adoption d’un régime sédentaire riche en sucres et en graisses les a rendus obèses et diabétiques dans des proportions effrayantes, alors que leur mode de vie ancestral les avait préservés pendant des siècles.
De même, dans les années 1930 et 1940, les études sur les fratries gémellaires posaient de vraies questions aux chercheurs. Pourquoi certains jumeaux survivaient-ils plus longtemps que d’autres, alors même que leurs génomes respectifs étaient strictement identiques ?
C’est ainsi qu’une découverte capitale, incroyable, a émergé dans
le domaine de la génétique, c’est l’épigénétique.
Si la génétique correspond à l’étude des gènes, l'épigénétique étudie, elle, la nature des mécanismes qui modifie de manière réversible, transmissible et adaptative l'expression des gènes sans rien changer à notre ADN.
L’idée générale est que notre génome correspond moins à une esquisse figée qu’à un piano, dont les touches constitueraient le génome lui-même.
Chaque individu reçoit un jeu de touches spécifique, qui ne varie pas au cours de son existence.
On meurt avec son clavier, c’est-à-dire avec le génome avec lequel on est venu au monde.
En revanche, la partition peut changer, c’est l’épigénétique.
Et c’est cette partition qui détermine la musique qui est jouée, c’est-à-dire les gènes qui s’expriment, et dont découlent nos caractéristiques : de la couleur de nos cheveux à notre santé.
En d’autres termes, avec de nouvelles pensées, de nouveaux choix de vie, de nouveaux comportements, de nouvelles expériences, de nouvelles croyances, de nouvelles habitudes, nous pouvons nous transformer, neurologiquement, chimiquement et génétiquement.
Et selon le Dr Éric R. KANDEL, professeur de biochimie et de biophysique à l’université Columbia NY, prix Nobel de Médecine en 2000, 85% de nos gènes peuvent être activés ou désactivés par des signaux provenant de notre environnement.
Et il ne faut que 3 secondes à ces gènes pour atteindre leur expression maximale !
L’idée est que c’est cette interaction entre notre génome et l’épigénétique qui détermine ce que nous sommes réellement.
Ce qui est fabuleux, c’est que nous savons maintenant qu’en contrôlant notre propre épigénétique, nous sommes en position d’écrire notre propre partition.
Nos actions, celles de nos parents, l’environnement dans lequel nous vivons, notre style de vie, notre alimentation, même nos pensées tout cela influence l’activation ou l’inactivation de tels ou tels gènes.
Autrement dit, si nos gènes définissent les possibilités, c’est l’épigénétique qui détermine notre destinée.
Télomérase
En 1965, Leonard Hayflick, microbiogiste américain, découvrit que des cellules en culture possédaient un nombre de divisions limité d’environ cinquante fois pour des cellules humaines avant d’entrer en sénescence. Elles ne seraient donc pas immortelles !
Cette observation renforçait l’hypothèse, déjà émise depuis longtemps, selon laquelle le vieillissement serait dû à une baisse de la capacité de prolifération des cellules de l’organisme. Ce phénomène fut baptisé “la limite de Hayflick”.
En 1971, Alekseï Olovnikov, un biologiste russe, relie cette limite proliférative au raccourcissement des télomères qui sont des structures dynamiques de chromatine constituées par des répétitions non codantes.
Ils se situent à l’extrémité des chromosomes et les protègent contre toutes formes de détériorations.
Olovnikov proposa alors cette explication : les cellules perdent une partie de leur ADN télomérique après chaque cycle de réplication jusqu'à une taille critique qui déclencherait un signal d'arrêt du renouvellement cellulaire.
À la naissance, la longueur moyenne des télomères se situe entre 17 000 et 10 000 paires de base d’ADN. La croissance de l’enfant et de l’adolescent est associée à un raccourcissement important à cause du nombre important de divisions pour leur développement.
À l’âge de 20 ans, les télomères ne comprennent plus que 8 000 à 10 000 paires de bases.
Puis on perd 15 à 60 paires de bases par an.
Les télomères agiraient donc comme une horloge biologique régissant la durée de vie des cellules.
Son hypothèse prédit également l'existence d'une enzyme capable d'inverser le processus en synthétisant de nouvelles séquences d'ADN télomérique : il s'agit de la télomérase.
La prédiction d'Olovnikov s'est révélée exacte puisque l'identification de la télomérase a été réalisée en 1985 par les Dr. Elizabeth H. Blackburn (Université de Californie, USA), Carol W. Greider (Université de Baltimore, USA) et Jack W. Szostak (Harvard Medical School, USA). Ils reçurent en 2009, le Prix Nobel de Médecine pour cette découverte fondamentale.
Ils ont en effet prouvé que les télomères raccourcissent avec l’âge, l’inflammation et le stress et même que des télomères courts sont associés à un risque plus élevé de maladies liées à l’âge.
Mais ils ont surtout prouvé qu’en agissant sur la télomérase ce raccourcissement était réversible.
Ces deux découvertes, le rôle de l’épigénétique et de la télomérase, ont radicalement transformé notre approche de la santé et du vieillissement.
Nous savons maintenant que nous avons les moyens d’agir sur notre santé et notre longévité.
Si l’épigénétique est capable de transformer notre vie, la télomérase est capable de transformer notre espérance de vie.
Et ce qui est encore plus extraordinaire, c’est que ce sont les mêmes paramètres sur lesquels il faut agir pour travailler notre épigénétique (notre santé) et stimuler notre télomérase (notre longévité).